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Fabrice Farre

Les journées dépareillées...

 

 

 

 

Les journées dépareillées comme un jeu de couverts,

rassemblé par hasard autour de l'assiette,

la saison sifflante à la porte,

où les pas sont ceux du regard, l'attente

au corps de reine, nourrie des défaites les plus

silencieuses, lorsque son petit soldat refait surface,

et les revenants entraperçus par l’œil myope

sous la pluie intérieure,  à peine déclarés ; le

Jésus de pacotille, accroché au mur accablé,

se recouvre de la nacre d'une joie qui demeure.

 


 

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