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Fabrice Farre

A cette heure, la route blanche...

 

 

A cette heure, la route blanche reste

éclairée au-dessus de la terre. Elle évite

les obstacles, même dans l'obscurité de la solitude.

Quelqu'un foulerait-il son sable, ses pierres endormies.

Les maisons la retiennent et le noir qui la ronge

crépite sur les bords où traîne la pensée,

attentive au spectacle de la présence.

Sur le fil de l'expectative, l'araignée, prête à surgir,

maintient le silence dans sa soie. Le vent fausset

respire et marche, sans doute aperçu, trop attendu.

 


 

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