Se
cond
souf
fle
Georges Thiéry
22/12/2014/23h42
Les tergiversations au gré de l’hiver se ternit ma raison et les raisons d’être au soliloque des discours se tient l’aire de pensée le souffle à jamais embrasé des verbes oiseux et de la passivité de mon être qui se tient coi au milieu de l’arène le sombre de l’aléa la répulsion malhabile le secours des familiers l’attente nerveuse amoureuse la jonction atonale des fratries qui se disloquent de la sagesse immémoriale de la cynique vision des troubles de l’opacité de mes repères du ternissement des paraître, de la stupidité de mes entêtements quand le divin partout affleure, la joie qui se lit à l’écume, qui se tisse de la beauté manifestée à mes crispations au plus profond, crispation qui bloque mon corps dans les signes horizontaux de la flagrance inouïe et puis tout sombre se déchire la plaie sur laquelle sans cesse je reviens la dureté de mon cœur qui ne sait plus que détester, le paraître qui occupe l’esprit, la délicatesse du trait sur le visage, la pâleur de mes ardeurs la pensée qui se délie au plus profond la puissance qui monte et ne sait plus où se répandre tant le circuit est clos, la comparaison sans cesse rétrécit nos mesures nos justesses, le bref des aléas des détresses au plus profond l’ancrage qui se fatigue et me livre au conditionnement étroit d’une morne poursuite dans un désert de cristal noir, le souffle qui n’arrive plus à se répandre l’essoufflement qui jamais ne vient les suffocations tabagiques tout est là ce soir encore je dormirai comme un marbre froid.