top of page

Se

cond

souf

fle

Georges Thiéry

Que dire, que saignant à outrance les carnets s'emplissaient que l'on rotait sur moi ces bières que l'on philosophait le trivial, que suivi, traqué l'infirme était isolé, que dire que c'est là que rencontrant le suprême je compris l'insignifiance de ces mouvements du Monde que contenant le Mal je l'expulsais comme une nausée profonde de ces fins de sirène, fin de siège que l'on piétinait mes amours par la parole sale, que dire que la présence m'emplissait davantage que pissant la douleur je devenais sage que tout me semble amour au loin des rivages que je quitte ces terres et n'accorde à ce Monde que l'importance de la radiation suprême de sa présence en creux de toi partout puis lui Partout en Tout, que la quiétude alliée au sein de la geôle puissante m'a libéré de ces esprits qui erreront probablement les mondes parallèles jusqu'aux tréfonds de leur rêve lourd que m'étant échappé je pris comme un trésor la parole d'êtres chers que tout s'éloigne puis la nuit tombe lente bleue fine et sourde aux appels, l'éveil lisse mon regard et toujours sourd je m'endors sous la laine lourde l'issue heureuse, dormir suivre la trace des sentes ailées et parcourir les édens jusqu'à ce que s'éteigne cette douleur, s'éteigne je conjure encore le sort puis m'endors.

 

bottom of page