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Christophe Decan

Le seul vivant dans une cité d’ombres

L’unique réalité

Se dégageant infatigablement de la dépouille

Étrange et subit attendrissement

C’était mon monde

Vivant et agité

 

 

 

C’était un autre monde

Pas le réel ordinaire

Je me sentais bien dans les chemins d’automne

Qui rougissaient leurs eaux

Ceux de mes veilles désolées

 

 

 

Voilà :

Quelque étincelle

De petites fenêtres poussiéreuses

Compagnes de mes insomnies

Face à face avec moi-même

Années d’exil

 

 

 

Esprit contemplatif

Tragédies intérieures

Le goût des abîmes

Les grands morts étaient en moi

 

 

 

Découverte de la pensée

Découverte de la douleur

Des questions imprévues

Extrait de Figure d'ignorant à paraître dans le FPM 17

 

 

 

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