
France-Métropole
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Format 148 x 210
Dos collé
Papier texturé vergé
70 pp
« Y a-t-il un rivage
où le temps se souvient des disparus,
des existences piétinées,
des rivières asséchées,
par la folie humaine ? »
Le parcours atypique de Parme Ceriset, médecin sauvée par une greffe des poumons il y a seize ans, l’a rendue particulièrement attentive aux souffrances du monde et à la condition humaine.
« Dans la saga de sa plume, épique, rugissante, parfois hallucinée, il y a autant d'outre-tombe pour renaître à la vie que d'outre-monde pour panser les blessures de l'existence.
Se frayant un passage dans la jungle agitée des dieux et des diables terrestres, l'Amazone élague peu à peu les ténèbres pour mieux les traverser et jouir de ce qu'il reste de bienfaisance dans un monde où jusque dans ses colères la nature se révèle une amie sûre.
(…) Longtemps, le poème rougeoie d'un feu intérieur, il est juge et sentence sans appel sinon celui de la louve-sœur déjouant les pièges semés sur son chemin. Parme Ceriset convoque sans afféteries les cavaliers d'une apocalypse batailleuse provoquée et subie par l'homme, et exacerbée par le déchaînement d'éléments devenus incontrôlables. Elle nous enjoint à distiller raison dans la lymphe de démesure dont se nourrit l'engendrement artistique : nulle liberté sans combat perpétuel, plus encore pour la femme, avec le charroi de la poésie pour s'élever au-delà des turpitudes de la nature humaine », écrit Jean Azarel dans la préface.
Lieu du temps dénudé
où un duel s'amorce
entre menace du gouffre
et pulsion de vie…
Lueurs d’apocalypse,
amour croisé
au plus profond de l’abîme…
Soigner les corps et les âmes,
apposer des mains de chamane
sur les congères figeant les êtres
dans des geôles glacées.
Redevenir animale,
tuer le squale qui les happe,
arracher le cœur des ténèbres.
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Critiques libres :
« Dans son dernier recueil de poésie, « Amazone d’Outre-monde » Entre la mort et l’extase, la poétesse Parme Ceriset nous apparaît comme une Amazone, elle va par mots et merveilles, traverse des vallées terrestres devenues champs de bataille où les rivières ne chantent plus, elle arpente les hauts plateaux afin de retrouver la pureté dont son souffle a besoin puis elle en revient avec la réalité d’un poème qui ne peut se contenter d’exister à la lisière des mondes. Il doit prendre corps, et c’est chargé des visions de l’Outre-monde, cet utérus sidéral, que la lucidité apparaît, nue, rugissante. Cette nudité telle celle d’une Lady Godiva (on en revient aux légendes) a la puissance du sabre, elle tranche de la mémoire terrestre toute la haine, toutes les horreurs qu’elle porte en elle et perpétue. « Je défie la mort/.../Je décrocherai l’avenir à la voûte céleste. » p.17
Ce recueil est d’un grand lyrisme. La fougue du désir de vivre s’allie à tout ce qui dans la nature, animaux et végétaux, fait écho à notre propre énergie, à tout ce qui, comme le roseau, ne se brise pas face à l’adversité, et retourne à la verticalité après la tempête, ayant renforcé des liens invisibles que l’Amazone pressent. Une écriture de soi faite de chair et de souffle où parfums et textures se mêlent et attestent d’une re-connaissance mutuelle car tous nous sommes évanescentes présences sur terre et « rien ne déracinera / nos âmes de coquelicots plantées dans les nuages… » La pensée de Parme est éminemment humaniste, écologique, elle ouvre un espace salutaire de vie où le souffle sauvage de l’esprit de Liberté efface toute faiblesse. »
Carmen Pennarun, le 5 novembre 2025
